Hip-Hop

Cités Danse Connexions #1 Inner Célébration

  • Samedi 08/01/2022 à 18:30

  • Samedi 08/01/2022 à 20:30

  • Dimanche 09/01/2022 à 15:00

Théâtre de Suresnes Jean Vilar

16, place Stalingrad 92150 Suresnes

Théâtre

Suresnes 92

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Cités danse connexions #1 Inner Célébration Chorégraphie et interprétation Johanna Faye Yom, cllarinette , Léo Jassef, piano Création Dès 8 ans Le spectacle de Johanna Faye déploie une grande diversité d'esthétiques chorégraphiques� Mais aussi musicales avec le clarinettiste Yom et le pianiste Léo Jassef. « Inspirations plurielles » pourrait être le sous-titre de cette création. C'est en effet le fil conducteur du spectacle de Johanna Faye. Sa grammaire chorégraphique mixe l'importance du rapport au sol, extraite de sa pratique de b-girl (breakdance), et la verticalité de la danse contemporaine. Des inspirations plurielles qui se retrouvent également dans sa complicité avec les deux musiciens Yom et Léo Jassef. Si le clarinettiste est connu pour ses influences klezmer, sa collaboration avec le pianiste Léo Jassef s'épanouit dans le jazz ou les musiques électroniques. Au gré de leur performance inédite, les trois artistes offrent au public un grand moment de célébration et de partage. Production Production Collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne. Le CCN de Rennes et de Bretagne, dirigé par le collectif FAIR-E, est une association subventionnée par le Ministère de la Culture � Direction régionale des Aff aires culturelles de Bretagne, la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine. Coproduction Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2022.

Les artistes

Yom

Libérez la force rose fluo qui sommeille en vous !

L’amour fraternel et mystique, passionnel et pacifiste, utopiste et universel... L’amour comme salut de l’Humanité, roi tout puissant d’un monde apaisé, sans murs et sans haine, sans écrans virtuels déshumanisants... L’amour comme nouvelle religion dadaïste d’une galaxie rose fluo, régie par les rayons bienfaisants d’un Dieu en forme de boule à facettes de la taille d’une planète... WELCOME TO THE EMPIRE OF LOVE !

Dans cette nouvelle aventure, notre super-héros de l’amour, celui-là même qui s’était proclamé, avec l’album éponyme et dans une grande rasade d’auto-dérision, New King Of Klezmer Clarinet, se réinvente encore. Prolongeant la démarche du précédent With Love, qui repoussait déjà les frontières du genre, le clarinettiste french touch bascule du côté d’un jazz dancefloor aussi lyrique que psychédélique. Plus oriental que jamais, il redessine les contours rêvés d’un Empire ottoman futuriste à l’ère post-disco, dans un love-trip sensible hanté par une clarinette en transe électro.

On y retrouve cette pâte mélodique et harmonique clairement identifiable, marquée par les musiques d’Europe centrale et orientale. Le jeune musicien, qui a encore mûri sa maîtrise instrumentale, en célèbre ici toutes les riches traditions ornementales, modes de jeu typiquement klezmer, balkaniques ou turcs. Ce florilège amoureux et virtuose est mis en valeur par le son pur de sa clarinette, à peine altéré par de légers effets de réverb. Les mélodies jaillissent, envoûtantes. Elles sont soutenues, sur trois titres, par une section de cordes soyeuses, et, sur trois autres, par les mélismes hauts-perchés d’une soprano colorature (Julie Mathevet). Dans le même temps, et c’est toute la force du projet, Yom opte pour une production électro claire et franche, qui ne laisse aucun doute sur sa modernité. Plus qu’une simple couleur, elle est au coeur même de ses compositions et de leurs rythmiques étourdissantes, tapissées de beats digitaux et de puissantes basses Moog. Déjà soliste et compositeur, Yom se positionne donc aussi, désormais, comme un producteur, au sens anglais du terme puisqu’il a tout réalisé lui-même _ programmations de batterie, séquences de synthés... Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il a choisi de masteriser "The Empire Of Love" dans le même studio londonien (The Exchange) que les disques de quelques groupes emblématiques de la French touch comme Daft Punk, Justice ou Phoenix. On peut donc parler de véritable tournant électro dans la discographie de Yom, qui avait déjà commencé à libérer sur scène ces influences technoïdes.

Ces dernières servent avec humour et puissance cette nouvelle utopie impériale, calquée, au fil des titres, sur les grands thèmes initiatiques de l’Odyssée. Yom élabore ainsi sa propre mythologie, jusqu’à l’irruption, inédite dans son univers musical, de voix humaines aux échos surnaturels : celle d’une sirène au timbre tellurique (la soprano colorature) ou celle, plus suave, d’une hôtesse de l’air spatiale, qui donnent une touche chaude et singulière à cette quête androïde. Mais aussi le cri d’urgence, désespéré et comminatoire, d’un robot androgyne qui scande, sur le très noir "The Crossing" :

“Knock down the walls Knock down the fences Open the gates Open the fucking doors of love !”

A la croisée de l’électro rock le plus violent et de la dance orientale la plus groovante, cette virée intersidérale exaltée nous fait ainsi traverser les territoires les plus sombres avant de passer le seuil rêvé de l’Empire Of Love. Le disque tournoie dans l’espace, comme les anneaux de Saturne, pour diffuser ses ondes exaltées le plus loin possible.

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