Autodidacte multi-instrumentiste (guitare, piano, claviers, instruments à vent et à cordes), Sopico est un touche-à-tout perfectionniste, sans carcan ni œillère. La guitare est le noyau, le centre de tout pour lui. De là, Sopico esquisse des univers, des atmosphères. Deux autres éléments sont primordiaux chez lui: l’écriture et l’harmonie.
Après avoir intégré le label indé parisien 75e Session, il rappe et sort plusieurs EP’s jusqu’en 2018. Un titre lui permet même de partir en tournée, puis finalement il décide de créer son propre label avec son manager, PCO Productions.
“Nuages”, son tout premier album sera disponible le 15 octobre chez Polydor/PCO/Spookland, le label de Yodelice qui le soutient, compagnon de route et directeur artistique bienveillant.
En attendant “Nuages”, Sopico lance un éclaireur, le single “Slide” et son clip au béton vertigineux. C’est un titre têtu, qui ne lâche plus celui qui l’écoute, à la densité martiale, insolente, la guitare bien sûr au centre, un clin d’oeil au rock qu’aime Sopico et qui enlace le rap.
Sopico écrit des chansons qui mêlent les genres sans jamais se perdre. Il dévoile une identité très forte, parle de musique libre, de free rap pour définir ses morceaux. Une liberté totale et même quand Sopico rugit ou broie du noir, sa musique reste lumineuse, habitée, insoumise. Comme les nuages, elle change, elle mue, elle est ici et ailleurs. On peut y deviner ce que l’on veut, y mettre ses propres désirs, visions. Les nuages, c’est l’imagination et la rêverie sans cesses convoquées et ce disque, c’est la croisée des mondes, une odyssée hybride, c’est la musique d’hier qui percute celle d’aujourd’hui et de demain.
Photo © Rémi Besse
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