Tarikleoz
De la chanson qui vient du rock, de la noise, et du chaâbi. De la chanson qui bouillonne dans le fond de ses gorges. Tarikleoz, c’est tout ça, mais c’est d’abord une voix.
De celles qui frappent en concert, parce qu’elle donne aux mots qu’elle porte, une puissance blessée. Celui qui écrit et chante, c’est Tarik. 19 années dans un quartier populaire d’Alger, puis c’est la France maternelle, entre Manche et Ille-et-Vilaine, alors que son pays natal finit de plonger dans le chaos islamiste. Algérien jusqu’au bout des ongles de la main droite, français jusqu’au bout de la main gauche, il n’a pas de problèmes à se serrer les pognes.
Les textes se nourrissent de cette double appartenance, et s’en échappent, convoquant dans une sorte d’urgence, la mélancolie et la colère, l’amour et les regrets, la politique et l’intime. Sur scène, Tarik est entouré de son frère Riad, au piano, violoncelle et flûtes, Arnaud à la guitare, banjo, bouzouki et tout instrument avec un manche et quelques cordes et de Grégory, au cajon et autres inventions percussives.