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Terrakota de retour avec sixième album “Oxalá”
Lisbonne – Depuis plus de dix ans, Terrakota forge son propre son rootsworldkota, pan-africain et trans-atlantique. Sur son sixième album “Oxalá”, le groupe embrasse aussi ses racines portugaises tout en plongeant plus profondément dans ses influences rock. Un message d'espoir pour l'humanité.
“Oxalá” est un mot portugais, d'origine arabe, vénéré au Brésil. Venant de l'expression arabe inch'allah, souvent utilisée en portugais (“se Deus quiser”). Au Portugal, Oxalá est le désir que quelque chose se passe. Les adeptes de la religion afro-brésilienne candomblé connaissent Oxalá ou Obatalá comme le premier orixá (dieu Yoruba nigérian), créateur du monde, de l'homme, des animaux et des plantes.
“Oxalá”, un mot, une expression mais beaucoup de sens, un endroit où beaucoup de cultures se rencontrent et se mélangent. Un mot qui vient des Arabes, qui ont laissé leurs traces au Portugal en y étant basé pendant des siècles, puis introduit dans les pays lusophones via le commerce trans-atlantique d'esclaves. Ces pages, des plus noires de l'histoire humaine, interpellent le groupe, suivant les anciennes routes du commerce à l'envers, du Nouveau Monde de retour vers l'Afrique, tout en se nourrissant de la superbe diversité musicale qui fut parsemée dans le monde via l'esclavage.
Pour Terrakota, Oxalá, ce désir que quelque chose se passe, peut être entendu comme une prise de position, un désir que l'homme retourne à un mode de vie en harmonie avec la nature qui nous entoure, pour un monde sans frontières où les rencontres culturelles sont la norme, un No Man's Land où personne ne peut se déclarer propriétaire de la terre. L'état critique des sociétés humaines et de la planète sert de base au message engagé auquel le groupe ne renoncera jamais.
Racines portugaises
Les premiers albums furent inspirés par leurs voyages au Burkina Faso, Sénégal, Mali et Guinée, incluant des influences d'Amérique latine. Le quatrième album fut marqué par un voyage en Inde. Celui-ci est inspiré par un voyage interne, ce qui se traduit en chanson en Portugais dialoguant avec leur métissage afro-explosif : rythmes afro-brésiliens, soukouss, reggae, afrobeat, gnaoua, influences d'Inde et d'ailleurs.
L'Afrique reste la source primaire, le point de départ d'où le groupe recherche l'alchimie pour atteindre le son roots-moderne qui marque le groupe, où toute frontière, distance et barrière sont balayées.
Le groupe a invité des guests de pointure pour enrichir d'avantage leur musique, des amis avec qui le groupe a une relation privilégiée : le chanteur traditionnel du Alentejo Vitorino, le chanteur indien Mahesh Vinayakram, le rappeur français Florian Doucet, le beatmaker et producteur Beat Laden, la section de cuivres de Kumpania Algazarra, les choeurs de Selma Uamusse (Mozambique) et Anastácia Carvalho (Angola), sans oublier un texte sublime du rappeur angolais Luaty Ikonoklasta.
Terrakota a ajouté du sang neuf avec le jeune et talentueux chanteur/multi-instrumentiste Gonçalo Sarmento, la danseuse Diana Rego, ainsi que le nouveau batteur Márcio Pinto et le percussionniste Paulo das Cavernas. Ces nouveaux éléments et les nouveaux voyages des anciens apportent un son encore plus mature, des textes poignants et l'audace d'écrire quelques chansons tout en gardant leur son afro-explosif.
Lesglobetrotters portugais ont atteint de nouveaux sommets et sont prêts àprendre l'Europe en force, retourner vers les festivals internationaux pour faire danser le public sur leurs vibrations positives et performances énergisantes !

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Terrakota + Dembélé band

03/03/2017  –  La Batterie Guyancourt

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