Concours terminé
Une soirée dadaïste aux confins de la funk, du jazz et au coeur de l'improvisation !
Seb el Zin
fusion électro-world, cyber-punk et cold-électro
Qui a dit que la mondialisation se ferait dans l’uniformité identitaire ?! GRAND BAZAR, le dernier album cyber-oriental de Seb el Zin, musicien compositeur, producteur du groupe ITHAK et membre fondateur du groupe culte ANARCHIST REPUBLIC OF BZZZ (au sein duquel il collabore avec Arto Lindsay, Marc Ribot, Archie Shepp, Luc Ex, Mike Ladd, Juice Aleem etc...) prouve ici le contraire : Pour notre plus grande joie les différences ne sont pas prêtes à se dissoudre dans un grand gris collectif. Seb el Zin propose ici un son venu du futur bien qu'évoquant la réminiscence d’un Orient ottoman, somptueux et sensuel comme la Byzance qui gît dans nos mémoires.
En écoutant cet album, nous sommes bien au-delà d'une fusion électro-world de plus : les accents cyber-punk et cold-électro de cette création TRIBAL-FUTURISTE accomplissent le salutaire tour de grâce de faire émerger une identité sonore européenne moderne et fière de son apport oriental .
Pour Seb el Zin, "Music is Politics": Amorcé au sein des émeutes de Gezi Park à Istanbul, GRAND BAZAR incarne la rage progressiste d’une jeunesse avec des racines mais sans frontières.
Grand Bazar est un cri dansant de révolte contre la peur et la division, une onde de choc fédératrice et libératrice du plaisir de vivre, tout simplement…
Johnny ou la fin du monde
Rock sans paillettes
Johnny ou la fin du monde, c’est un début, un point de départ. Vers quoi, ça on n’en sait rien. C’est ça qui est excitant dans les débuts, c’est pour ça qu’on essaye, c’est pour ça qu’on s’engage. C’est encore le moment où on peut se permettre de faire des conneries comme par exemple s’appeler Johnny ou la fin du monde ou se prendre un peu plus au sérieux quand il s’agit d’essayer de remplir à deux l’espace qu’on remplit habituellement à trois ou quatre et de monter des morceaux bourrins qui se chantent comme de la pop en jouant les guitares avec un clavier. A moins que ce ne soit l’inverse.
Anarchist Republic of Bzzz
Collectif multi-genres : noise-jazz-spokenword
Apatride (d’où la création de leur propre république), la nation
a secrètement émergé au début des années 2000 à l’initiative Seb El Zin autour de musiciens exigeants et reconnus. Débute alors une Odyssée colorée qui va jeter un pont entre la complexité formelle du jazz, de la musique improvisée, du hip hop, de la musique ethnique, de l’électronique, de la no wave et l’énergie du punk.
La nouvelle expérience de Seb el Zin a tout pour nourrir les fantasmes des mélomanes avertis, ne serait-ce que par les noms invoqués: Arto Lindsay, Archie Shepp, Mike Ladd, Luc Ex, Juice Aleem, ErikM pour n’en citer que quelques uns… Ces noms ne sont qu’un prétexte pour servir une musique encore plus démente que leur premier opus (déjà avec Arto Lindsay, Mike Ladd et Seb el Zin, avec en plus la participation de Marc Ribot et Sensational). Cette fois-ci, les guitares-barbelés du premier album, tissées par Arto Lindsay et Seb el Zin (qui joue aussi du ney sur cet album) sont appuyées par la basse viscérale de Luc Ex, et les rythmiques claquantes de 2 talentueux percussionnistes turcs.
Sur ce brûlant canevas, des envolées lyriques de kanun et de violon, les diagonales saxophonistiques d’Archie Shepp et les matières organiques d’eRikm viennent en contrepoint de la mitraille vocale de Mike Ladd et Juice Aleem, plus rageurs que jamais. En bon ministre de la propagande, Kiki Picasso signe la couverture et le clip «The 3rd Extremist» et propulse inévitablement cet album au rang de disque culte, a l’instar du premier.