Concours terminé
Le Supersonic prend ses quartiers d'été. Entre fraicheur aquatique et béton chaud, on fond dans les vagues de psyché des Warlocks, The Orwells et Marietta, des vagues blues touareg de Bombino qui s'entrechoquent avec l'afro - colombienne de Canalon de Timbiqui et le son gnawa de Bania.
3 juillet
The Warlocks est un mythe, celui du groupe de rock psyché californien aux tumultueuses aventures proche de l’univers décadent de The Brian Jonestown Massacre. Très influencé par le krautrock, shoegaze et le Velvet Underground, leur son est hallucinatoire, aérien, 60’s way of rock ‘n roll.
The Orwells
Voici les nouveaux mauvais garçons du rock américain : entre des Strokes mal peignés et des Growlers débraillés, The Orwells ne s’embarrassent pas des bonnes manières. Avec ses chansons immédiates, à la fois terriblement mélodiques et diablement efficaces, ces Chicagoans rebelles risquent bien de provoquer des émeutes dans le public.
Marietta
« Prends le comme un trip. Une colonie de fourmis à travers le système sanguin. Un pot de yaourt éclaté sur tes cheveux. » C’est une des dernières signatures folk pop psyché du label Born Bad (La Femme, Frustration, Cheveu, etc.), derrière laquelle se cache le chanteur de Feeling of Love.
10 juillet
Bombino, membre de la tribu touareg des Ifoghas, fait partie des rock star du désert qui transcendent le traditionalisme comme Mdou Moctar, Group Doueh, Group Inerane, Tinariwen.. Bombino découvre lors de ces exils une passion pour la guitare et nous fera voyager avec sa folk rock blues du désert.
Canalon de Timbiquí joue des rythmes afro-colombiens ancestraux de la côte pacifique. Cette musique envoûtante allie le chant doux et exubérant de 5 femmes, la mélodie de la marimba et le rythme sacadé des bombos, cununos et guasá (percussions traditionnelles).
Bania vous entraîne à la rencontre des rythmes et chants du Sahara algérien et d’un héritage musical et spirituel fascinant, qui prend ses racines en Afrique noire pour s’épanouir au Maghreb à travers le Diwane (gnawa) algérien, l’ahellil ou le gouaril.