Jazz
Viktor Lazlo Suds
Toute l’expression de Viktor Lazlo se situe à des croisements dont l’expression même est le fruit d’une profonde réflexion sur sa, notre place, dans ce monde, dans toute sa mixité.
Mercredi 13/10/2021 à 20:00
Le Bal Blomet
33 rue Blomet 75015 Paris
Salle de concert, salle de spectacle (240 places)
Paris 15e arrondissement
Volontaires
25 €Plein Tarif
15 €tarif réduit (-25 ans, sans emploi)
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À propos
« 35 ans d'amitié jonchée de collaborations ponctuelles et me voilà très fier d'écrire ces quelques lignes et d'avoir participé pour un duo à ce nouvel opus, « Suds », de ma grande amie et s�ur Viktor Lazlo. La première fois que nous avons travaillé ensemble c'était sur un morceau que j'avais écrit avec Pierre Van Dormael pour elle et l'orchestre de Count Basie, « Hey Baby, Cool », arrangé par Frank Foster. Dans la foulée elle nous avait rejoints pour l'enregistrement de l'album avec James Baldwin, « A Lover's Question » en 1986, où sa voix claire et précise sonnait comme le phrasé d'une trompette en sourdine qui prend la parole et qui maintenant nous accompagne depuis des décennies. Parmi ses multiples rencontres marquantes il y aura celle avec Khalil Chahine au début des années 90's, dont la complicité a refait surface pour nous livrer un récit musical lumineux et fort, poignant et clair, dont les notes accompagnent l'énergie de ses derniers romans jusqu'à ce contrepoint inattendu. Nous voici plusieurs carrefours plus tard et toute l'expression de Viktor se situe à des croisements et des endroits aussi importants et surprenants les uns que les autres, dont l'expression même, en musique comme en littérature, est le fruit d'une profonde réflexion sur sa, notre place, dans ce monde dans toute sa mixité, profonde et contradictoire, bouleversante mais aussi joyeuse et ensoleillée. « Suds » en est l'écho posé, une danse chantée qui nous tient en rythme du début jusqu'à la fin, grâce aux compositions et aux arrangements ciselés de Khalil Chahine et aux musicien.ne.s, trié.e.s sur le volet, comme le souffle qui nous apaise, une fois l'orage passé » David Linx