Bror Gunnar Jansson
La marque du diable et de sa musique, le venin des légendes noires qui empoisonnent sa musique, et la rendent unique. Issu d’une lignée de musiciens, en activité depuis une poignée d’années en Suède, Bror Gunnar Jansson commence à se tailler un beau petit succès en France, il a eu une page dans Libé et Télérama et a été Album de la Semaine sur Canal+, et son album sort sur le label français Normandeep Blues. …..One man-band (il joue de la guitare et de la batterie en même temps, sans oublier de brailler comme un loup-garou en rut), Gunnar s’abreuve à d’autres sources que celles du blues. On entend dans son disque des éclats de post-punk, la rumeur d’un freak-show de fête foraine, le lointain parrainage de Tom Waits, James Chance, Nick Cave, 16 Horsepower, Tav Falco ou Johnny Dowd. Adepte des sueurs froides et des rythmes primitifs du blues, il sait varier les plaisirs et les ambiances, ralentir les tempos et composer de vraies chansons. Seul sur scène, il ajoute sur disque un saxophone, de l’orgue, du violoncelle et tout un tas d’effets de production. Eclectisme et ouverture, qui devraient mener ce disque au-delà du cercle restreint des amateurs de blues bizarre. (Les Inrocks – Stéphane Deschamps) – Source : New Morning