Endeuillés par la perte, à l’été 2015, de leur altiste Friedemann Weigle, les musiciens d’Artemis interprètent un programme Schubert, Brahms et Chostakovitch.

Voilà déjà vingt-cinq ans qu’existe le Quatuor Artemis. Fondé à la Musikhochschule de Lübeck en 1989 alors que ses membres étaient encore étudiants, il a focalisé l’attention du monde musical dès 1996, alors qu’il remportait le premier prix du Concours de l’ARD de Munich. Les années qui ont suivi les ont vu multiplier les débuts tout en continuant de se former – une période dont témoignent deux films de Bruno Monsaingeon, La Jeune Fille et la Mort, avec le Quatuor Alban Berg (1996) et Scènes de quatuor (2001), qui leur est entièrement consacré. Récompensée de nombreux prix (dont un récent ECHO Klassik pour leur disque Mendelssohn), leur discographie témoigne d’une belle maturité et d’une véritable fougue – il suffit d’écouter leur dernier enregistrement Brahms pour en être persuadé.