Yunis
Musicien égyptien, s’inspire des musiques traditionnelles de mariage et des fêtes du Mawlid pour les réinterpréter à coups de flûte ney et de synthétiseurs. Amhed Yunis fait parti de cette génération de jeunes artistes égyptiens, fidèles à leur culture, et bien déterminés à la transformer sans la travestir.
YUNIS s’incarne comme un passeur entre le présent et le passé, où il va puiser son inspiration : “ nous devons comprendre ce passé pour nous en inspirer selon nos propres concepts et esthétiques.”. Il s’inspire ainsi de différentes influences et héritages musicaux, comme le Shaabi, le Zār (séance de spiritisme avec musique et danse), les Mouled (célébrations de la naissance du Prophète Mohammad), et la musique Takhmir, pour les remodeler dans ses propres sonorités, rendant le genre traditionnel vivant et évolutif.
Très imprégné par la spiritualité (il grandit en écoutant des voix divines réciter le Coran et chanter des supplications etdl’amour du Prophète Muhammad comme celle de Sheikh Muhammad Rifaat et Sheikh Muhammad Omran), YUNIS garde à coeur de la refléter dans son travail à travers ses performances live qui ressemblent à des événements spirituels.
Aya Metwalli
— Anti-pop. Strange sounds juxtaposed, cushioning distressed yowling of a wildcat.
Autrice-compositrice-interprète, et artiste sonore égyptienne actuellement installée à Beyrouth.
Ayant grandi au Caire, Aya a été nourrie d'immenses quantités de chansons et de mélodies classiques arabes qui reposent maintenant sur un lit de velours dans son subconscient.
Elle a créé ainsi une marque envoûtante d'anti-pop qui fusionne des sons ambiants gazeux avec des voix aériennes, des bourrasques de bruit et des moments d'humour noir.
Basée à Beyrouth, Aya fait partie des artistes à protester contre le gouvernement libanais, suite à l’explosion dû à la corruption et négligence du gouvernement, et participe à l’appel au secours pour la culture. Explorant des sonorités plus sombres sur lesquelles elle pose sa voix tendre, elle chante : “Réveillez-vous, réveillez-vous amoureux. Avec moi et le monde”.
En juin 2022, Aya a été accusée de viol en réunion par la gérante d'une librairie à Beyrouth, Fatima Fouad. Cette dernière a dit avoir subi des violences sexuelles avec pénétration par Aya Metwalli et son complice Bachar Suleiman un musicien underground palestinien lors de la soirée du nouvel an le 31/12/2019 et d'avoir subi des pressions notamment par le fondateur du magazine musical Maazif, Maan abou Taleb basé à Londres. Depuis, Aya Metwalli a désactivé son compte Facebook.