Le violoniste Alexandre Julita ne tient pas en place. À peine croyez-vous reconnaître en lui l’avenir de la musique de chambre que vous l’apercevez soudain en train de taquiner l’improvisation jazz auprès de Dominique Pifarély ou Guillaume Roy. L’encre des critiques dithyrambiques sur son Imaginary Broadway n’a pas eu le temps de sécher qu’il est déjà en train de mener son nouveau projet sur les routes. Rivers to the sea est une mise en jazz des poèmes de la new-yorkaise Sara Teasdale. En compagnie de l’incontournable
Élise Caron au chant et d’une flopée de virtuoses du jazz, Alexandre Julita promène son violon au milieu des pensées et des rêves de la poétesse américaine incontournable du début du siècle dernier. Les mots et les notes se mêlent avec grâce, pour ne former qu’un seul et même cours d’eau. Ne reste plus qu’à embarquer et à se laisser porter par le courant…