Les deux artistes paulistas se rencontrent à la capitale pour présenter leurs derniers projets. Et ils finiront, comme d'habitude, sur une tradicional roda de samba.

Avant première du projet « Eu também » de Fernando delPapa : sortie du disque prévu pour septembre 2016.

VERÔNICA FERRIANI

Verônica Ferriani démarre sa carrière de chanteuse à l’invitation du compositeur et guitariste Chico Saraiva. Depuis elle a partagé la scène avec Beth Carvalho, Ivan Lins, Mart’nália, Jair Rodrigues, Martinho da Vila, Spokfrevo Orquestra, Tom Zé, Criolo, etc.
Avec une voix puissante expressive, Verônica tourne aussi depuis 2011, en duo avec le maître de la guitare brésilienne, Toquinho.
Son premier disque apparu en 2009 a été très bien reçu par la critique brésilienne. Sur la même année, elle présente son collectif « Sobre palavras » avec les compositions de Chico Saraiva et les textes de Mauro Aguiar.

FERNANDO DELPAPA QUARTET

Le public français et notamment parisien a toujours ressenti une certaine tendresse pour les prophéties musicales de ce fier agitateur culturel brésilien. Figure emblématique d’un revival lusophone dans la capitale depuis 15 ans, Fernando delPapa, cavaquiniste de renom, a apporté du son neuf et rythmé, de l’énergie positive et harmonieuse, un registre innovant loin des clichés d’un Brésil clinquant. Arrivé à Paris à ses 20 ans, il n’a cessé de multiplier au sein de nombreux groupes dont Roda do Cavaco ou Orquesta do Fubá, d’envoûtantes volutes ou thématiques dont le forró, la roda de samba ou le funk. Il a aussi associé son nom à celui d’une compagnie internationale de cirque Morosof, dont il a crée l’enveloppe musicale. Mais ajoutez à sa démarche atypique, son nom à celui de tournées d’artistes comme Mayra Andrade, Fabiana Cozza, Márcio Faraco.
Aujourd’hui Fernando delPapa part au chant et au cavaquinho, dans un nouvel opus intitulé « Eu também » traduisez par « moi aussi », sur les terres des poètes émancipés, entre sons folk, pop et nordeste brésilien. C’est en quartet qu’il excelle ici dans une quête plus intimiste, plus poétique, plus affirmée. Aux percussions, vous noterez le remarquable cubain Inor Sotolongo, à la basse toujours un cubain Rafael Paseiro et le français Matthieu Guillemant à la guitare à 7 cordes. Une démarche musicale désirée et savoureuse qui après écoute entre par la grande porte dans les arcanes des labyrinthes musicaux. Fernando delPapa s’affirme une fois pour toutes, en généreux maître de cérémonie.