110 rue du chemin vert 75011 Paris
Père-Lachaise à 322m
Voltaire (Léon Blum) à 460m
Richard-Lenoir à 773m
Chanson
2 belles plumes !
Jeudi 04/04/2019 à 20:00
110 rue du chemin vert 75011 Paris
Bar / café (60 places)
Paris 11e arrondissement
Père-Lachaise
Gratuit !
Une consommation est requise
Le demi est à 3,30 €
Concert annulé ? Complet ? Prévenez l'équipe LyloAjouter un tarif
Co plateau chanson française avec 2 artistes Marc Delmas et Arthur de la Taille, à l'écriture subtile et la présence magnétique
MARC DELMAS
Après dix ans d’un vrai-faux silence, Marc Delmas sort son troisième album.
Au début des années 2000, on imagine des destinées prometteuses à ce déjà rêveur.
Chantier des Francofolies, passages sur France Inter, concerts à foison, chanson intimiste et
acoustique, swinguant une souriante mélancolie. Deux disques ponctuent la pousse, « Initial »
(2003) et « Bloody Mary » (2007).
Proche de l’univers d’Alela Diane, admirateur de l’alchimiste Bashung ou de Radiohead, Marc
Delmas va attendre patiemment que les chansons soient à maturité.
Au fil des collaborations pour le théâtre ou la danse, de réalisations pour d’autres chanteurs, renaît
l’envie de transmettre au plus près ses émotions. Dans son verger musical, une bonne vingtaine
de chansons dans laquelle il faut se résoudre à la sélection.
Si la métaphore est végétale, c’est qu’à quelques kilomètres de sa ville, l’auteur-compositeur
bordelais cultive depuis quelques saisons une dizaine d’ares en éveillé modeste et passionné.
Variétés anciennes de légumes, plantes médicinales, fleurs et de fruits pour une permaculture
enchanteresse.
Au fil des onze titres d’un album acoustique et accueillant, on découvre un Marc Del-
mas en nuances lumineuses. D’un soleil qui se couche ou se lève, réconfortant. Un regard d’abord.
Sur ses enfants devant la mer, tendresse paternelle et senteurs d’Hemingway (« Nos garçons »).
Sur cet orang-outang à l’incroyable histoire croisé au Jardin des plantes (« Wattana »).
Plutôt que de regretter les dérives du monde , Marc Delmas choisit d’éclairer en douceur les
raisons d’y croire encore puisqu’il fait soleil (« La superficie du ciel »), évoque la jachère des longs
hivers (« Jouvence »), dit l’absence et ses bleus à l’âme, (« Tisser des poèmes »),
Les fantômes bienveillants de Joni Mitchell, Neil Young ou Rickie Lee Jones semblent passer. Le mélodiste
ciseleur et la plume imagée ne font qu’un pour ces odes délicates à la vie, les sourires tranquilles d’une lucidité
discrète. Delmas peut alors terminer l’album sur un couplet unique, offert comme un koan, « Le bruit d’une
main ». Celle de Marc Delmas reste joliment tendue vers l’autre
« ... ses textes frais et subtils [...] sont portés par des musiques à l’apparence simple mais pleines de subtilités, jusqu’à en devenir enivrantes et entêtantes. La voix, captivante également, nous plonge dans une atmosphère où il fait bon se réfugier. Treize titres qui ne se ressemblent pas composent ce disque qui mérite une oreille plus qu’attentive».
— CHRIS AUZIAK, POUR BLOODY MARY, 2008
ARTHUR DE LA TAILLE
Né en 1976, l’enfance est baladée, dans plusieurs villes de France, du nord
au sud… Sa famille s’installe pour deux ans à Djibouti en Afrique, il a alors
9 ans. Tous ces voyages le guideront jusqu’à la musique. C’est à 14 ans qu’il
rencontre la guitare : elle sera pour lui un refuge qu’il ne quittera plus…
Les valises enfin posées à Bordeaux, il se passionne alors pour la musique
manouche, le jazz, les musiques brésiliennes. Fin du lycée, le coeur d’Arthur
balance entre la fac de Lettres Modernes et l’école de musique du CIAM avec
le Big Band Gironde ! Diplôme universitaire en poche, c’est finalement la
musique qui l’emporte en 1998 avec le duo de guitares Gadjé,qui tournera en
France et à l’étranger (République Tchèque, Slovénie, Roumanie, Espagne).
Le chant et l’écriture ont toujours fait partie de son travail de musicien. En
2004, il se lance avec sa soeur Clémence et fonde Calame, duo vocal. Pour
la première fois, il défend ses propres chansons. De nombreux concerts et
deux albums s’en suivront.
En marge de ses projets personnels, Arthur accompagne parfois d’autres
artistes, notamment, en 2005, Edgar de l’Est qui l’emmène sur les premières
parties de Mano Solo, Louis Bertignac, Louise Attaque. Il écrit aussi pour
d’autres et c’est avec Wendy Nazaré qu’ils écrivent « Mon pays », véritable
succès en Belgique.
C’est donc après bien des péripéties qu’il décide de se lancer en solo avec
ce premier album Ministère des ondes.
Ministère des ondes revendique une approche singulière construite par
les écoutes et expériences d’Arthur de la Taille au fil des années. Les
nombreuses influences portent les textes entre gaieté, noirceur, nostalgie et
air du temps. Mettre en mots les sensations de
la vie, profondes ou légères, telle est l’ambition
de son écriture. Les arrangements oscillent
entre douceur folk et rythmes pops, proposant
une riche palette de sonorités et couleurs !
Les influences qui l’ont guidé pour cet album
sont très variées : Benjamin Biolay, Dominique
A, Lhasa, La maison Tellier, ou des artistes
internationaux comme Rodrigo Amarante,
Devendra Banhart, Piers Faccini…
110 rue du chemin vert 75011 Paris
Père-Lachaise à 322m
Voltaire (Léon Blum) à 460m
Richard-Lenoir à 773m
Au chapeau