Roberto Negro poursuit sa quarte blanche en réunissant deux musiciens qu'il connait bien et avec qui il a déjà plusieurs fois croisé le fer au Triton : l'inventif percussionniste italien Michele Rabbia et le contrebassiste de l'Ensemble Intercontemporain Nicolas Crosse. Il est question de trois pièces, élaborées par empirisme et tentatives, une écriture nourrie de hasard et de c oups de chances, en quête d'alliages sonores inédits. Il est question d'illusion, celle induite par le traitement électronique des instruments acoustiques présents sur scène. Un jeu d'échos et de superpositions, de messages codés et de signaux à interpréter. Il est question de fragments de chemins et d'une narration sans destination. Il est question d'un bois, environnement aussi bien accueillant qu'inquiétant. Enfin, il est question de boire la tasse, chose que les sirènes maîtrisent parfaitement.