L.A. SALAMI (Sunday Best - Domino / UK)
L.A. Salami a écouté beaucoup de folk. Du Folk avec un F majuscule. Le classique. Sûrement beaucoup de Neil Young, et du Bob Dylan, bien entendu ( I Can't Slow Her Down , No Hallelujahs Now ). Ajoutons à cette solide base, des sonorités hip-hop et blues indiscutables ( The City Nowadays , Going Mad As The Street Bins ), pour celui qui dit aimer tout particulièrement la musique des années 1960 et 1970. On n'en doute pas une seconde, en penchant l'oreille sur sa technique de guitare, ses quelques traits d'harmonica, ses accords plaqués au synthé rétro etc.
Confié à une famille d'accueil à 2 mois, c'est à 21 ans qu'on offre à L.A. Salami sa première guitare. Avant ça, personne n'avait les moyens pour . Quelques années plus tard, deux EP voient le jour, puis quelques mois plus tard, c'est son premier album de 15 chansons qui sort. Une semaine de studio seulement lui a été nécessaire pour enregistrer cet album live. Car L.A. Salami n'est pas intéressé par les réenregistrements studio . Et si tu veux tout savoir, il qualifie sa musique de blues post-moderne.
Influencé par ses icônes folk et blues, il s'est constitué une identité musicale forte et s'inscrit dans cette nouvelle génération de folkleux singuliers, qui savent manier la langue et les notes avec autant d'aisance qu'un Usain Bolt sur 100m.
Rocknfool