Laure Brisa
Sur la scène, une harpe classique, de nombreux micros, des machines, un piano électronique, un séquenceur, une grosse caisse, beaucoup de pédales et une pléiade d'objets. Laure Brisa orchestre un panthéon personnel, un opéra domestique, avec tout ce qui l’entoure. Tel le mécanisme de nos rêves, sans logique et sans linéarité, elle nous fait traverser des paysages sonores, bouclant de la pointe des pieds, étoffant du bout des doigts, peignant délicatement les contours, les angles de vues, les profondeurs de champs, les travellings de ce deuxième opus qu'elle construit à vue et dont elle offre les rouages, entourée de Thibault Lefranc pour le travail subtil du son et de Fred Poulet pour la réalisation et les projections d’images en direct.