New Track productions présente : Sidilarsen et Undergang montent faire vibrer la scène du Divan du Monde le s

Avec dans les pattes depuis le début du siècle des centaines de concerts et désormais cinq albums « studio » au compteur, ces bâtisseurs de longue haleine de la pulse dantesque, ces artisans chevronnés du flow communicatif, j'ai nommé SIDILARSEN, sont de retour !

Ils n'attendent ni le messie ni la fin du monde pour écrire les pages de leur histoire, ne surfent pas sur les modes, ils ne déçoivent pas, respectent, défendent et métissent leurs racines en se tournant pourtant définitivement vers l'avenir, ils gardent les yeux ouverts sur le monde et mettent en partage leurs émois comme leurs foudres, ils tracent la route, ils croisent la notre, car toutes ces années le prouvent, le public est là et en redemande.

« À chaque nouvel épisode, c'est comme retrouver un ami de longue date, pendant un quart de seconde on est dans l'expectative jusqu'à ce que vite, très vite, la magie reprenne sa place, avec une légitimité toute naturelle. »

Forts d'un noyau dur entre fratrie et amitié de toujours, SIDILARSEN savent écrire et atteindre les tréfonds de l'âme, marquer au fer rouge les esprits, album après album, concert après concert, se nourrissant de ces rencontres, de ces échanges, des liens qui nous unissent, et dans leurs sons comme dans leurs mots transpirent humanité, humilité et générosité.

« Nous sommes des milliards contre une élite... »

Pour « Chatterbox » on prend les mêmes et on recommence, et tant qu'à faire poussons le bouchon encore plus loin ! Le discours est intelligemment politique ou doucement introspectif, la section rythmique est imparable, offensive et massive, les machines sont domptées à se fondre dans le paysage, les guitares tranchent dans le vif, les deux chants se complètent comme jamais, la production est une fois de plus juste énorme !

Et le résultat est là, ce cinquième opus c'est onze titres pour onze tubes, de « Nos anciens », étonnamment slammé, à « L'ivresse des maudits » en passant par le brûlant « Hermanos », « Un écho » à l'efficacité redoutable ou « Des milliards » avec la participation vocale de centaines d'internautes. Rien n'est laissé au hasard, pas un morceau en dessous d'un autre, le plaisir dure cinquante sept minutes et neuf secondes, avec une folle envie d'appuyer à nouveau sur « Play », puis sur « Repeat ».

Entre rock, métal et électro, sur scène comme en studio, SIDILARSEN, c'est une orgie de son et de sens dans ta face, l'énergie dégagée est fluide, positive et surtout hautement contagieuse. A l’instar de The Prodigy, Rammstein ou Nine Inch Nails, sincérité, intelligence et puissance vont bon train.

« On dégage le passage... »

(Stef Vanstaen)