Omar-S
Detroit a su dépasser sa génération dorée. Et le meilleur exemple s’appelle Omar-S. Apparu sur la scène techno au début des années 2000, Alex Smith a toujours entretenu un certain mystère autour de son personnage public, tout en dépassant l’héritage de sa ville. Techno, mais aussi syncopes house, minimalisme maîtrisé et, plus surprenant, esprit funk en sous-texte, dressent l’attirail d’un animal des platines dont la réputation n’est plus à faire. L’axe Detroit-Paris est ouvert.
Galcher Lustwerk
On oublie bien vite que New York est également génératrice d’artistes tech-house inspirés par le passif hédoniste et sexy de ses clubs. Une généalogie à laquelle Galcher Lustwerk fait honneur sans se brider, en produisant un hybride profond et sensuel entre house syncopée et techno nébuleuse, presque dubby. Sans parler de la voix, charnelle, qui ferait fondre n’importe quel glaçon de cocktail. Un dernier conseil : danser sur Galcher Lustwerk se fait les yeux fermés. Et les rencontres se feront d’elles-mêmes.