• Samedi 11/12/2021 à 20:30

La Clef Saint Germain

46 rue de Mareil 78100 Saint-Germain-en-Laye

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Difficile de résumer en quelques lignes le parcours de José Adelino Barceló De Carvalho dit Bonga, immense musicien après avoir été athlète de haut niveau, militant de la paix et la justice et pour cela longtemps exilé en Europe. Fort de près de 40 album depuis Angola 72 (une référence absolue, bande-son de la lutte d'indépendance angolaise) ce chanteur-auteur-compositeur a parcouru les scènes du monde entier, accompagné du dikanza (bambou strié frappé d'une baguette) en portant toujours le rythme semba (musique angolaise traditionnelle ancêtre de la samba brésilienne) avec des sonorités cap-verdiennes et brésiliennes. De Lavilliers à Gaël Faye et récemment en duo avec Camélia Jordana, Bonga est une référence pour des générations entières. Ce géant des sonos mondiales (c'est l'un des artistes les plus diffusés sur Radio Nova depuis sa création) porte en lui le son de l'Angola moderne et nous livre avec son groupe une musique d'une finesse et d'une richesse inouïes de sa belle voix rauque et éraillée, unique, indémodable, faite pour soulager les bleus à l'âme.

Les artistes

Bonga

Bonga Kuenda (chant, congas, dikanza)
Betinho (guitare)
Juneval Cabral (basse)
Ciro Lopes (accordéon)
Djipson (batterie)

Sa trentaine d’albums et ses 400 chansons font de Bonga le plus célèbre des chanteurs angolais. Sa voix abrasive est associée à l’esprit de résistance qu’il incarnait avant l’indépendance de son pays. De la mélancolie à l’énergie joyeuse, il perpétue le style populaire de Luanda, qui l’a vu naître il y a 72 ans.

« Nos ancêtres critiquaient le régime dans les chansons de carnaval. J’ai emprunté cette pratique culturelle, qui permettait d’informer le peuple et de le mobiliser » dit Bonga. À neuf ans, Jose Adelino Barçelo de Carvalho (son vrai nom) s’initie auprès de son père accordéoniste. Il l’accompagne à la « dikanza » - long bambou cannelé frotté avec une fine baguette, qui reste son porte-bonheur - au rythme de la « rebita ». Son premier groupe, dont le nom signifie « La misère des quartiers pauvres » interprète les musiques locales comme le « semba », ancêtre de la samba brésilienne. Le chanteur se souvient : « Les colons portugais ne juraient que par le fado et détestaient notre musique. »

Remarqué pour ses prouesses à la course, Bonga se retrouve à Lisbonne. Athlète et étudiant au sein du Benfica, club omnisport, il devint recordman junior du 400m. Mais quand en 1966 la police politique du dictateur Salazar démasque l’activisme du jeune Angolais, il s’enfuit à Rotterdam. Les exilés capverdiens qui l’accueillent produiront ses deux premiers albums aux messages politiques. Depuis Paris, où il vit de 1973 à la fin des années 1980, ses chansons accompagnent la lutte pour l’indépendance des colonies portugaises, acquise en 1975.

En plus de 40 ans, Bonga a parcouru le monde, de l’Apollo Theatre de Harlem aux scènes de Hong Kong ou Macao. Ses chansons ont enflammé les publics d'Europe, d'Afrique et du Brésil, où il a enregistré aux côtés des stars Carlinhos Brown et Marisa Monte. Observant avec une bienveillante distance le redressement de l’Angola, Bonga préfère rester vivre au Portugal. Aujourd’hui son chant, dont la profonde humanité a été révélée ici dans son célèbre duo avec Bernard Lavilliers, appelle à la convivialité entre les êtres humains.

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