Automne
— entre le blues, le rock, la chanson française, entre écriture et improvisation
La rencontre audacieuse du violoncelle, du rock, et de la chanson.
Thomas Breinert
Thomas Breinert, c’est un peu le chaînon manquant entre Feu! Chatterton et Benjamin Biolay. Nourri de Murat et de Bashung, de Dutronc et de Gainsbourg.
Ce que propose Thomas, c’est une sorte d’exploration post-rock mâtinée des influences coldwaves de sa jeunesse. Car si vous ne le saviez pas, Thomas Breinert a fait partie des « Tristes Sires », trio français au romantisme noir dont le leader et auteur/compositeur n’était autre que Vincent Delerm. Thomas Breinert imagine un monde où les femmes tiennent le premier rôle, un peu par hasard, un peu par amour, un peu par mélancolie. Il vous entraîne dans une atmosphère musicale aux inspirations familières, aux parfums intenses et charnels et aux charmes inattendus. La nonchalance apparente de ce dandy natif de Rouen aux airs désabusés ne fait que vous égarer pour mieux vous surprendre sur les chemins d’un vrai rock inventif, millimétré et tranchant, arrangé et produit par Romain Dudek (producteur et arrangeur de Boule et Clément Bertrand entre autres) et servi par un power trio + samples dans lequel Olivier Robineau vient insuffler la même énergie rock que quand il était la pulsation du groupe Blankass.