Flutiste vertigineuse et compositrice inspirée et prolifique, Naïssam Jalal suit un talentueux parcours musical motivé par la passion et la curiosité. Née en banlieue parisienne de parents syriens, elle a assimilé et transcendé l'essence des musiques classiques européennes et arabes, l’art de l’improvisation jazz, l’urgence du hip hop, l’euphorie du funk ou la vitalité des traditions venues d’Afrique, avec un sens aigu de la synthèse et un souffle hyper sensible. Sa trajectoire est ponctuée de 8 perles discographiques et de prestigieuses récompenses telles que le Coup de cœur de l’Académie Charles Cros (2017) où la Victoire du jazz (2019). À chaque projet, Naïssam Jalal lève un voile inédit de son univers musical personnel et vibrant qui, tant sur le fond que sur la forme, redonne tout son sens au mot liberté.

Manu Codjia :
Manu Codjia est guitariste de jazz. A partir du moment où sa grand-mère lui offre la méthode rose, il ne quitte plus le piano. Il considère ensuite que la guitare est plus dans ses cordes. Après avoir étudié la guitare classique, il intègre la classe de jazz du conservatoire de Paris à sa majorité. Il reçoit le premier prix du conservatoire à l’issu de sa formation.
Il est l’auteur de cinq disques en tant que leader dont Phases (Hypnote Records) sorti en octobre dernier. Manu Codjia est aussi membre du duo Handprint avec François Arnold. Il compte également de nombreuses collaborations à son actif, avec Erik Truffaz, Henri Texier, Leïla Olivesi.
Cet artiste est connu pour dresser des ponts musicaux entre jazz et rock, électro et reggae.

Tony Rabeson :
Tony Rabeson, batteur de jazz, est né en 1958 à Antananarivo (Madagascar). Très jeune, il accompagnait déjà son père Jeanot dans les soirées jazz à Madagascar. Peu après son arrivée en France à l’âge de 20 ans, il est aussitôt repéré par Eddy Louiss qui l’emmène avec lui pour une tournée en Afrique. Au cours de sa carrière, essentiellement en tant que sideman, il a accompagné presque tous les grands noms du jazz venus des quatre coins du monde du jazz, de Toots Thielemans à Joe Lovano. Avec une très grande rigueur rythmique, des roulements de tambours et un swing aérien et coloré, il s’inspire des joueurs d’amponga (tambours) du hira gasy. Selon Henri Texier, Tony Rabeson « ne joue pas de la batterie, il fait chanter ses tambours ».

Damien Varaillon :
Damien Varaillon est un contrebassiste de jazz. Après avoir passé ses prix de contrebasse classique et jazz (qu’il obtient avec la mention très bien) et au sortir du CDNSM de Paris, il multiplie les collaborations artistiques qui le mènent en tournées internationales (Corée du sud, Mexique, Afrique de l’ouest, Japon, Europe...) Il est également très sollicité pour des enregistrements d’albums de jazz, de musiques à l’image, des créations radiophoniques pour France culture, etc... Il joue dans toutes sortes de formations : big band, orchestres symphoniques (Orchestre de Cannes, Opéra de Marseille) ou groupes de jazz avec lesquels il obtient des récompenses telles que le deuxième prix de groupe à jazz à la défense, lauréat des concours crest jazz, St germain et Golden jazz trophy. Il enseigne à l’académie de musique du smith college de Northampton aux Etats Unis.

Entrée libre, pass sanitaire requis et port du masque obligatoire dans la salle.

Crédit photo : Seka
Crédit graphisme : Naomi Prost-Kasbi