Drame
Retour en arrière : fin 2015, DRAME sortait un premier album improvisé de rock psyché sans guitare (ou de techno sans boite à rythme si on préfère) qu’ils allaient défendre non-stop sur scène, dans des endroits aussi différents que des bars minuscules, des grosses SMAC, une piscine vide, une esplanade en plein air, un magasin de vêtements du Secours Populaire, à la montagne ou en front de mer, dans des beaux festivals tels que Nancy Jazz Pulsations, MIMI, la Route du Rock ou encore Villette Sonique.
Tout terrain, le groupe a fait une pause le temps d’enregistrer son deuxième album, en formation plus resserrée cette fois-ci (une batterie, une basse et trois synthés).
S’il est certain qu’on leur parlera encore de krautrock et qu’on les associera, comme pour leur premier album sold-out en quelques mois, à des groupes comme Beak>, Zombie Zombie, Nisennenmondai, Stereolab ou Cavern Of Anti-Matter, DRAME reste avant tout un groupe unique en son genre, un groupe qui enregistre live, et qui cherche à fuir la routine des styles avec un réel désir de provoquer la transe, et donc la danse.
Toujours instrumental, le quatuor est encore une fois parti d’improvisations pour enregistrer ce deuxième album, dans lequel la joie de jouer ensemble s’entend sur chaque morceaux.
Sandrine Guillot : Juno 60, Space Echo
Jérémie Morin : Batterie, Loops, Space Echo
Olivier Claveau : Polivoks, DIY Synths
Frédéric Landier : Basse, TR808, Casio MT-65, Jen SX1000
Le Réveil Des Tropiques
Formé en 2011, LE REVEIL DES TROPIQUES est l’équipée libre et vertigineuse de membres de OISEAUX-TEMPÊTE, CASSE-GUEULE, EDDIE 135, HENRYSPENNCER, officiant précédemment dans ULAN BATOR, FAREWELL POETRY, ONE SECOND RIOT, ou LOOKING FOR JOHN G.
Ces 5 là risquent le parti pris d’improviser intégralement leur musique, enregistrent depuis plus de 5 ans tous leurs concerts, et suspendent sur scène comme autant de coupes de vie éphémères des thèmes en mouvement plutôt que des titres.
Ils jouent le kraut-rock de NEU ! cadencé à la mort, la sève psychédélique du FLOYD colorée de tanin, MOGWAÏ en goguette plongé dans un grand bain d’ocre, et les opuscules bruitistes d’une sarabande de SONIC YOUTH. Leurs concerts sont une bacchanale de chefs d’orchestre en diable qui feulent, se toisent, se possèdent et prennent enfin la foudre tous ensemble avec une fluidité et une cohérence totale.
Après un premier album fendu de 9 compositions anguleuses entre bidouillages atmosphériques, exaltation post-rock et violence conjugale assumée, et la parution de 3 lives sous différentes formes plus ou moins limitées, MUSIC FEAR SATAN dévoilera début 2018 « BIG BANG », nouvel album studio où la transe se mélange à l’infiniment grand, et où l’exaltation charnelle émerge d’une inspiration quantique, dont les chaos forment la magie.