Evoqué par Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal, ce nom est un appel à la communion. Lorsqu’ Erhal Lacroix le choisit, c’est dans un esprit d’unité et de partage.
Créateur d’une musique électro glitch avec des inspirations pop inscrites dans l’air du temps, Kije Manito s’est depuis sa tendre enfance laissé mener par ses passions pour les machines et le son. Né de parents artistes, il grandit dans les spectacles et les festivals : il prend des cours de solfège et de piano dès 7 ans, voyage, observe, se nourrit de toutes les musiques qu’il découvre. Ses premiers jouets sont des instruments de musique et un ordinateur qu’il monte et démonte pour en comprendre le mécanisme. Tout en grandissant, il ne cesse de perfectionner sa technique et son empreinte musicale afin de créer son propre style. Si ses influences partent de l’électro, elle s’étendent aussi à la funk, la world music et le hip-hop.
Sur les bancs de l’école, le jeune Erhal Lacroix n’a d’yeux que pour les ordinateurs et la musique. Hanté par sa passion, il décide, l’année du BEPC, d’arrêter le collège pour se consacrer pleinement à sa musique. Il intègre alors différentes
écoles pour devenir DJ, producteur ou ingénieur du son. A 15 ans il commence à mixer dans plusieurs clubs parisiens de
renom tels que le Red Light, le Milliardaire, les Bains Douches où il partage les platines avec des DJs
comme Greg Di Mano, Dj Snake pour ne citer qu’eux.
Littéralement fasciné par le son, il ressent le besoin de perfectionner sa technique et d’en savoir encore plus sur l’exploitation qu’il peut en faire. Partager, transmettre sa passion, telle est sa volonté première.