Classique

Jean-Nicolas Diatkine, récital de piano

Jean-Nicolas Diatkine, récital de piano - Salle Gaveau

  • Mercredi 03/04/2019 à 20:00

Salle Gaveau

45 rue de la Boétie 75008 Paris

Salle de concert, salle de spectacle

Paris 8e arrondissement

MMiromesnilM 13M 9

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45 €Prix tout public

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À propos

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Programme

MOZART (1756-1791)
Adagio KV 540 et Variations sur un thème de Gluck KV 455

BEETHOVEN (1770-1827)
Sonate N°23 op.57 Appassionata

CHOPIN (1810-1849)
24 Préludes, Polonaise op.53 « Héroïque »

« Il y a des barbares dépourvus de toute ouïe qui s’entêtent à vouloir faire de la
musique ». « Ce plat n’est pas pour les dents de mes viennois ». Ces critiques, dont la dernière
vient de l’empereur Joseph II, semblent surréalistes aujourd’hui et annoncent pourtant le rejet
dont Mozart va faire l’objet vers la fin de sa vie. Traversée par une grande tension
dramatique, l’Adagio KV 540 est une œuvre véritablement autobiographique, ce qui est rare
chez Mozart, comme est rare dans ses compositions l’emploi de la tonalité de si mineur. La
grande force de cette musique se révèle dans l’apaisement des sentiments tragiques qu’elle
suscite tout d’abord, pour aboutir à une sérénité inattendue dans les dernières mesures.
L’esprit libre et heureux qui se manifestait quatre ans plus tôt dans les ludiques Variations sur
un Thème de Gluck, n’a pas été vaincu par le destin.
Également invaincu, tel trouve-t-on Beethoven face à l’autorité abusive, dans
l’« Appassionnata ». C’est le même Beethoven qui refuse à son protecteur, le prince
Lichnowsky, de divertir au piano les officiers français de l’armée de Napoléon, qui occupent
le château de ce dernier. Le prince fait défoncer la porte de la chambre où Beethoven s’est
enfermé et trouve son protégé brandissant une chaise et prêt à s’en servir. Quelqu’un
s’interpose et Beethoven quitte les lieux. Celui-ci fera parvenir à son bienfaiteur une lettre
restée fameuse : « Prince, ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je
suis, je le suis par moi-même. Des princes, il y en a et il y en aura des milliers. Il n’y a qu’un
seul Beethoven – signé : Beethoven ». Cette œuvre recèle une joie profonde, celle qu’on
éprouve lorsqu’on triomphe de soi-même.
En deux siècles, les 24 Préludes de Chopin ont véritablement suscité un déluge
d’associations poétiques les plus diverses, et malgré tout, leur modernité comme leur mystère,
restent intactes. Peut-être l’élan improvisateur qui est à l’origine de leur composition refuse-til
de se laisser enfermer dans une forme rigide, fixée d’avance par la pensée ? D’où cette
question laissée sans réponse, qui resurgit parfois dans ces œuvres, si brèves qu’elles semblent
sorties d’un rêve dans un rêve : De quoi sont-elles le prélude ?
Au regard des bouleversements politiques qu’il a subi, il n’est pas étonnant que le
peuple polonais, puis le monde entier, se soient pris d’un tel engouement pour cette
démonstration de dignité retrouvée qu’est la polonaise en tant que danse tout d’abord, puis
sous forme musicale. La polonaise remonte en effet au XVIIe siècle, à la « danse marchée »
(Chosdony en polonais), un lent défilé des nobles en tenue d’apparat à travers les pièces de
leur château. Elle va finir par devenir un symbole de la résistance politique. Si Chopin a
composé sa première polonaise à l’âge de 7 ans, il va peu à peu faire éclore dans son écriture
de nouvelles possibilités d’expression, à travers la découverte personnelle d’une virtuosité
pianistique encore inconnue de ses contemporains.
Jean-Nicolas Diatkine

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Les artistes

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Jean-Nicolas Diatkine, un pianiste humaniste

Un artiste atypique

Issu d’une famille de médecins reconnus, considérant le dévouement à autrui
comme la base de leur métier, il a semblé impossible à Jean-Nicolas Diatkine de
renoncer entièrement à ces valeurs, d’où la nécessité de mener de front son
perfectionnement artistique et un retour aux valeurs essentielles humanistes auxquelles
il a consacré ces vingt dernières années.
Parallèlement, il a fait de l’étude et de la compréhension approfondies de
l’écriture du compositeur une nécessité absolue et une étape indispensable avant
d’interpréter une œuvre en public.

Quelques repères biographiques

Jean-Nicolas Diatkine débute ses études musicales à 6 ans. Durant ses années de
formation deux rencontres seront déterminantes : Ruth Neye en 1989, professeur à
l'Ecole Yehudi Menuhin et au Royal College of Music, formée par Claudio Arrau ; et
Narcis Bonet en 1994, compositeur, élève de Nadia Boulanger.
Chopin conseillait à ses élèves d’écouter les chanteurs, Jean-Nicolas Diatkine l’a
pris au mot et a choisi de travailler entre 1996 et 2006 comme coach dans l’école de
chant d’Yva Barthélémy à Bruges. En 2000, il est remarqué par la mezzo soprano Alicia
Nafé et le ténor Zeger Vandersteene qu’il accompagne lors de nombreux récitals en
France, Belgique et Espagne.
Depuis 1999, il se produit régulièrement en tant que soliste en France et en
Belgique, notamment dans le cycle de concerts « Autour du Piano », au Festival de piano
« Pianissime », à l’Opéra Bastille, au « Rode Pomp » à Gand où le public le désigne
comme « meilleure révélation pianistique depuis dix ans ».
Jean-Nicolas Diatkine explore dans ses récitals, un vaste éventail d’œuvres pour
piano comme les Suites de Haendel, les Préludes de Shostakovitch, la Sonate
Appassionata et l’Opus 101 de Beethoven, la dernière Sonate de Schubert D.960, les
Etudes symphoniques de Schumann, ou encore les quatre Ballades de Chopin.
Son répertoire comprend également des œuvres rarement jouées de Liszt comme
Les Réminiscences de Boccanegra, sans oublier Gaspard de la Nuit de Ravel qui lui a
valu les éloges de la critique en Belgique.
Suite à l’unanime succès de son premier récital à la salle Gaveau en décembre
2011, Jean-Nicolas Diatkine propose désormais à son public un rendez-vous annuel dans
cette salle parisienne.

Critique sur musicologie.org :
https://www.musicologie.org/17/schubert_et_brahms_par_le_pianiste_jean_nicolas_d
iatkine.html

Critique par Thierry Vagne :
http://vagnethierry.fr/jean-nicolas-diatkine-schubert-impromptus-brahms-3e-sonate/

Critique sur France Musique, émission « Changez de disque » :
http://bit.ly/1lPndjQ

Interview de Jean-Nicolas Diatkine par Thierry Vagne :
http://vagnethierry.fr/jean-nicolas-diatkine/

Vidéo du concert de Jean-Nicolas Diatkine du 5 décembre 2011, salle Gaveau:
http://youtu.be/B-PQGZe_IGY

Sa page officielle facebook:
https://www.facebook.com/jean.nicolas.diatkine.pianiste

Discographie
Schubert : Quatre impromptus, opus 142
Brahms : Sonate n°3, opus 5
Enregistrement 2016

Ludwig van Beethoven : Sonate n° 21 en do Majeur, opus 53,
Waldstein
Robert Schumann : Carnaval, opus 9
Enregistrement 2012
Editions Parnassie
http://www.parnassie-editions.fr/par55Diatkine.html

Sélection de Mélodies de Georges Bizet avec ZegerVandersteene, ténor
Gents MuzikaalArchief 2006

Les 16 Mélodies de Henri Duparc avec ZegerVandersteene, ténor
Gents MuzikaalArchief 2005

Franz Liszt : Sonate en Si mineur
Robert Schumann : Kreisleriana op.16
Narcis Bonet : Cinq Nocturnes
Editions Parnassie 2004
http://www.parnassie-editions.fr/par36Liszt.html

« Un pianiste dont la superbe maîtrise technique et la rare sensitivité musicale
révèlent à l’auditeur la quintessence même des œuvres interprétées »
Jacques-Claude Fournier, critique musical à Opéra International, 2005

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Salle Gaveau

45 rue de la Boétie 75008 Paris

MMiromesnilM 13M 9 à 73m

MFranklin-RooseveltM 1M 9 à 645m

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