Le dernier en date, « Seventh Hand », est une ambitieuse épopée sonore de quasi une heure de musique ininterrompue qui en dit long sur son talent créatif. Le jeu d'alto, dont la dynamique évoque Kenny Garrett, est celui d'un musicien qui connaît la grammaire bop jusqu'au bout des clés, qui possède un ancrage gospel, mais qui est aussi résolument tourné vers le futur. La musique du quartet d'Immanuel - qui comprend le non moins prodigieux pianiste Micah Thomas dont le génie fait l'unanimité - est d'une tension rythmico-mélodique constante, d'une inventivité sans faille et d'une liberté époustouflante.
Immanuel Wilkins est une véritable révélation dans le monde du jazz contemporain. Désigné « Album Jazz de l'Année » par le New York Times pour son album « Omega » en 2020, il confirme son talent avec « 7th Hand » en 2022, encore acclamé par la critique. Le magazine Downbeat, considéré comme le plus influent au monde, l'a choisi pour sa couverture de Juillet 2024, le désignant ainsi comme le talent le plus prometteur de sa génération parmi 25 autres.
= Ils en parlent
« En seulement deux albums, Omega et The 7th Hand, le musicien et compositeur est devenu l'un des grands créateurs de la nouvelle génération de jazzmen avec sa musique aussi militante que spirituelle puisant au bien dans le bop que dans le blues et le gospel. Immanuel Wilkins sort son troisième album Blues Blood le 11 octobre sur Blue Note, une oeuvre méditative, poétique qui résonne comme un manifeste sur l'héritage, la transmission et la communauté afro-américaine. » (FIP)