Ça commence comme une bulle de Paris, soufflée par-dessus le bitume et la grisaille, une bulle gonflée de vie qui enfle au dessus des eaux de la Méditerranée pour mieux flâner, s’alanguir puis tanguer sur les rivages de l’Orient.
Faraka versus madame Farida n’est pas d’une rive ou l’autre, elle est les deux. Dans sa musique, l’oud, les tablas ont rencontré le jazz et le blues. Elle les mêle sans complexes, d’une voix chaude et pleine, d’une voix qui ondoie comme les hanches des danseuses orientales.
La voix, le corps, l’instrument. Depuis toujours, cette artiste inclassable mélange les genres, dansant, composant, jouant, chantant avec la même énergie. Faraka n’est pas du genre à se laisser enfermer dans des cases. El Baraka - qu’elle a porté en elle des années durant – se nourrit de toutes ses expériences passées, de ses rencontres, de son travail, de musique de films en cours de danse, de scènes et de spectacles. En y associant d’autres artistes, venus de tous horizons mais communiant dans la même passion musicale, elle construit – malgré elle – des ponts par-dessus les cultures. Il y a de la terre d’Europe et de la terre d’Afrique dans sa musique. Koulou Tamam, tout va bien, disent les égyptiens, pour saluer le jour, contrer le sort, et ponctuer leur vie. Koulou Tamam tamtam, leur répond Faraka, malicieuse et sensuelle.
Que la Baraka l’accompagne.
'Le Caire, Claude Guibal, "Libération". '
Guitare - Daniel Mizrahi
Voix - instruments/ son électro - FARAKA Percussions - Patrick Legrand-Malick N'diaye
Sur le Parking Spot !
Petite restauration et bar sur place !
ENTRÉE LIBRE