“elle fait chanter même ses respirations” (Marion Guilbaud, France Inter)

Dans le monde de Ndobo-Emma les émotions dominent tout. La sensibilité règne en
maître et s’exprime en full HD par tous les pores de la peau. Pour cette ancienne danseuse
qui commença en autodidacte la musique à 18 ans suite à une mauvaise blessure à la cheville,
l’expression artistique joue depuis toujours le rôle thérapeutique d'exutoire puissant. Après
cinq ans passés à se former en autodidacte à la guitare et au chant, elle sort en 2017 un
premier EP en collaboration avec un label indépendant. Un premier disque volontairement
épuré , à l’image de ses débuts en solitaire. Composé de cinq ballades intimistes et
poignantes en guitare-voix, entre soul et chanson folk, ce premier opus lui ouvre les portes
de nombreuses premières parties : Tété, Gaël Faye, Blick Bassy, Kimberose, Charlie Winston,
Jurassic 5...
Sorti cet été, son second EP “Living on the inside” est plus richement arrangé, doux,
solaire, matiné de R’n’B américain, de jazz, de hip-hop, de chanson française et anglophone.
Sur scène, elle interprète également des morceaux inédits d’un troisième opus “Roses and
Milk” qui sortira en 2022. Lorgnant du côté du beatmaking et du trip-hop, ce troisième volet
vient compléter la trilogie d’EPs, tout en dévoilant une nouvelle facette de l’artiste plus
ténébreuse et mélancolique.