On n’aime pas y penser, mais c’est un fait : quelque 600 000 Français meurent chaque année. Tôt ou tard, 100 % des êtres vivants font de même et ce, depuis des milliards d’années environ. Pourtant, personne ne sait ce que c’est, la mort, bien que beaucoup – religieux, scientifiques, illuminés, artistes, etc. – prétendent le contraire. Après avoir longuement plongé dans ces eaux noires, Bertrand Ferrier est remonté à la surface avec quelques éléments de réponse donc pas mal de questions qu’il se propose de partager à l’occasion de ce « jour des morts » qu’est le 2 novembre.

En s’appuyant sur une très riche documentation et une enquête sans concession, loin de tout prosélytisme idéologique ou spirituel (ceci n’est pas une entourloupe pour vous pousser dans une Église ou une association !), il propose un parcours léger, décalé, vivifiant (si), accessible à chacun et rythmé par quelques fredonneries sur le thème du jour. Ainsi, nous nous promènerons sur les chemins de traverse situés entre la conférence très sérieuse et le one-man-show déjanté, pour nous aider à mieux réfléchir à ce qui nous attend tôt ou tard.

Le causeur

Auteur et musicien, Bertrand Ferrier a gardé de sa carrière universitaire une rigueur et un sens de l’analyse qu’il épice généreusement avec son plaisir et son habitude de la scène. Pour cette séance, il accueillera « le temps d’une chanson » Jann Halexander, chanteur qui vient de publier Ornithorynque, un nouvel album pour fêter ses vingt ans de carrière environ.