Tin’ Del Batey, son actuel nait à Paris en 2008 d’un projet inspiré du son cubano.

Fruit de la rencontre d’Arensidio Sarmiento Camacho et Erwan Rome, l’orchestre réunit des musiciens cubains et français venus du jazz, du funk et des musiques populaires.

Fidèle aux racines du son cubano, l’orchestre Tin’ Del Batey propose une musique simple et généreuse, traversée de multiples influences, fondée sur le partage et toujours au service de la danse.

Ainsi, le son apparait à Cuba la fin du XIXème siècle dans les provinces orientales de l’ile.

Le Trio Matamoros popularise le genre, Ignacio Piñeiro crée le Septeto Nacional, Arsenio Rodriguez le fusionne à la rumba et donne ainsi naissance au son montuno.

Les rythmes de cha cha cha, de mambo ou de pilon constituent ensuite la base de ce que l’on nommera, à partir de 1960, à New York, puis dans le monde entier, la salsa.

Plus récemment, apparaissent à Cuba de nouveaux mouvements musicaux tels que le songo ou la timba, produits, eux aussi, du métissage et de l’histoire du son cubano.

L’originalité du répertoire de Tin’ Del Batey réside autant dans la saveur des compositions et des arrangements que dans les textes empreints d’humour et de poésie du quotidien.

Dans cette perspective, les thèmes abordés dans les chansons, la place offerte à l’improvisation ou au dialogue avec le public inscrivent résolument Tin’ Del Batey dans la tradition du son cubano et en font un phénomène social total.

Loin d’être figée, la tradition évolue au gré de ses actualisations...

Tin’ Del Batey et ses musiciens l’incarnent et sauront vous transmettre l’irrésistible force du son cubano.

La Marcha est le nom du rythme principal joué par les congas dans la salsa. C’est aussi un orchestre de 13 musiciens qui, avec un répertoire de compostions inédites, propose une musique nourrie par la tradition des grands orchestres de salsa capable de satisfaire les aficionados du style mais déjoue aussi les conventions pour interroger et surprendre.

Musique populaire par excellence, la salsa réchauffe les corps et les cœurs. Dans le monde de la nuit, La Marcha évoque également l’idée de fête, de rigolade. Alors, rendez-vous au Caravansérail, rendu chaud et chaleureux, pour une fin de journée festive, rythmée, dansante et généreuse !