Sixième édition Oh Taquet ! C’est reparti pour une saison, cette année avec Jaune et Hervé, deux artistes qui ne ressemblent à aucun autre, présentés grâce aux forces conjointes du Chantier des Francos, d’Arcadi et de La Loge, plus que jamais au service de la jeune création musicale.
En cinq concerts, de février à juin, nous les verrons évoluer, expérimenter, nous titiller, et osons-le, nous bouleverser. Car tous deux ont une façon inédite de présenter leur musique sur scène et parviennent à créer un nouveau lien au public.
D’autres artistes des années passées viendront les rejoindre pour nous livrer des chansons inédites.
Cette année, nous attendons encore que ces soirées nous étonnent et nous frissonnent. Cette année, Oh Taquet ! promet de détonner !
JAUNE
« Un soleil, une lumière que faute de mieux je ne puis appeler que jaune », Vincent Van Gogh
JAUNE c’est le projet chanson de Jean, musicien et vidéaste, batteur de François & The Atlas Mountains, Petit Fantôme, Tahiti Boy...
Sous ce pseudonyme coloré, il écrit des mélodies lunaires résolument pop et des textes en français au service du rythme.
Il publie un premier album en janvier 2017 chez La Souterraine, un nouvel EP est prévu pour avril 2018.
PALATINE
« Comme Ce Rouge Me Plait ». C’est le titre sibyllin qui ouvre le premier album de Palatine. Morceau sexy, paresseux, lettré. Chanson de boudoir. Pleine de double-sens, de mots tiroirs. Chant lascif. Orchestration tout en dentelles.
Et dès ce premier morceau on a l’intuition que les quatre hommes de Palatine ne nous lâcheront plus. Ou pire, que nous ne voudrons plus les quitter. Ce qui est peut-être encore plus pervers. Les choses sont pourtant claires : la relation sera compliquée, passionnelle, parfois violente (« Là où mes mains se posent poussent des ecchymoses… »), mais toujours entière, vivante. Pas la routine du quotidien, donc, mais plutôt les sommets et les abysses de l’âme humaine. « Ecchymose », « Stockholm » et « Grand Paon De Nuit » auraient même pu être des inédits de la période « Fantaisie Militaire / L'Imprudence » d’Alain Bashung. Elles dégagent la même poésie noire, le même désespoir lumineux, grâce à une écriture au cordeau et à des arrangements crépusculaires.