Louis-Jean Cormier
À 17 ans, il quitte la Côte-Nord et atterrit à Montréal. Il se lie d’amitié avec quatre musiciens passionnés comme lui de rock progressif, de jazz et autres musiques décloisonnées. Karkwa voit le jour. En 2001, les membres de Karkwa s’inscrivent aux Francouvertes et commencent à plancher sur un premier album qui paraîtra en 2003 : Le pensionnat des établis.
En quelques années, le quintette devient l’un des groupes phare du rock indépendant, prouvant à ceux qui en doutaient qu’on peut faire du rock en français. Montréal entre dans l’âge d’or de la musique avec Malajube, Arcade Fire, The Dears etc. Karkwa est propulsé par cette vague jusqu’aux plus hauts sommets, raflant au passage les Félix Groupe de l’année, Auteur ou compositeur, Album alternatif, Spectacle de l’année et le Juno de l’album francophone pour Le volume du vent (2008). Karkwa devient même le premier groupe francophone à remporter le Prix Polaris avec un quatrième album acclamé, Les chemins de verre (2010).
La réputation de guitariste et de multi-instrumentiste de Louis-Jean Cormier lui vaut quelques invitations. Gilles Bélanger lui propose de réaliser le premier volume des 12 hommes rapaillés, un projet musical et littéraire inspiré par la poésie de Gaston Miron. Le succès populaire et critique est au rendez-vous et Louis-Jean remporte le Félix de la meilleure Réalisation. Trois albums paraîtront dans la foulée de ce projet d’envergure auquel se joignent Yann Perreau, Richard Séguin, Daniel Lavoie et Michel Rivard entre autres.
Mélomane curieux, Louis-Jean Cormier signe la réalisation des albums de Lisa LeBlanc, Marie-Pierre Arthur et David Marin. Cette propension à vouloir faire découvrir les artistes qui le font vibrer le mène à participer comme coach à La voix (The Voice au Québec).