Billie Brelok
Au regard des codes du hip-hop,
Billie Brelok est une étrangeté, une personnalité à la fois surprenante et rassurante, tant il est rare d’entendre des femmes revendiquer leur place dans le rap. Son écriture conjugue noirceur et résistance. Son identité plurielle et son bilinguisme se posent en remparts contre les intolérances. Les trois musiciens qui l’accompagnent sont, à l’image de Billie Brelok, insaisissables et explosifs !
Ëda
ËDA annonce les couleurs percutantes d’un univers aux vibrations intimistes, où se fondent la douceur hispanophone d’une jeune chanteuse franco-colombienne pétrie de tradition latine et l'avant-gardisme populaire d'un musicien-producteur sans limites. Ensemble, ils confirment leur goût du grand écart séduisant et peu commun dans le paysage des musiques actuelles.
Shadia Mansour
Shadia Mansour chante en arabe et en anglais. Son activité musicale a un caractère politique, voué à la cause palestinienne. Elle prône une résistance non-violente, qualifiée d'« intifada musicale ». Elle est qualifiée de « première dame du hip-hop arabe » (« first lady of arabic hip hop »). Elle-même déclare : « le hip-hop est la représentation légitime du peuple et j'en suis la dame2,3. »
Elle se réclame de l'influence des chanteurs classiques Al Sayed Makawi, Mohammed Abdel Wahab, Asmahan, Farid El Atrache, Fairuz, et se dit proche des musiciens contemporains The Narcicyst ou DAM2.