Deux syllabes qui claquent comme un point final. Pas d'emphase ni de posture, Tim l'étudiant en médias et communication, "ramasseur de souvenirs" comme il se qualifie, n'entend pas se planquer derrière de longs discours ni de fausses promesses. Pas de jeux de dupes chez Dup, mais une poésie frontale pour des émotions brutes plein les portées. A tout juste 21 ans et un E.P. bluffant ("Vers les ourses polaires", Warner Chappell) dans ses poches trouées, le songwriter romantique à la voix frêle mais puissante, aux phrasés parlés et percutants, pianiste de dentelles et gourmet de pop cordes, est la révélation de la rentrée. "J'ai mis des sons, des rires et des airs, tout ça dans un grand sac de verre", explique-t-il, dans sa volonté de dire simplement mais intensément les choses, de magnifier le quotidien (et même les transports en commun dans "TER Centre") sans l'embellir, sans que ça ne fasse mal, ni que ce soit sale. Tim Dup ? Pépite électro-pop et petit prince de la chanson française.
13/09/2016 – Les Etoiles Paris 10