Est-ce que finalement on s’en fout du futur, Never Mind the Future… ? Pas tant que ça peut-être, car après quelques idées de croisement du punk avec le jazz, ou encore des ambiances où le post punk s’impose parfois plus comme un outil commercial qu’idéologique, il peut encore s’en passer des choses. C’est le défi de Sarah Murcia, à la contrebasse, aux claviers, à la voix et aux arrangements, de revisiter l’album culte de 1977 : Never Mind the Bollocks, here’s the Sex Pistols. Une mise en scène entre jazz, rock et danse et finalement basée sur une certaine liberté de création. Accompagnée de Mark Tompkins au chant et à la danse, de Benoit Delbecq au piano, de Gilles Coronado à la guitare, Olivier Py au saxophone et Franck Vaillant à la batterie, Sarah Murcia se base sur ce passé revendicatif et proche pour essayer de faire surgir un futur sonore chargé en mélanges de styles et cohérences vis-à-vis d’idées de société… On y croit !

—  Diego Olivares