P.... de rentrée. La mauvaise nouvelle couvait depuis quelques temps : le fameux bistrot-concert de la rue de Mouzaïa est menacé de disparaître, suite à un procès entre les propriétaires des murs et le gérant, Olivier David. Plus qu'une fermeture, le philanthrope et défenseur de la musique live, risque de se retrouver à la rue, lui qui rêvait de relancer de nouveaux Petits Joueurs. Un nombre incalculable de musiciens vont également se retrouver sans scène, les Petits Joueurs s'étant imposé comme fief du swing et du blues-rock en seulement quelques années, et ce grâce aux nombreuses connexions d'Olivier, militant d'une "musique de convivialité", "toutes ces musiques populaires qui ont de la mâche, du croquant, que l'on peut partager avec son voisin." L'aventure débuta en 2008, quand Olivier dénicha le lieu de ses rêves rue de Mouzaïa, "300 m² de convivialité, pour déguster de la bonne musique en écoutant de bons petits plats". Mais "suite à des mouvements de terrain et à d'importantes infiltrations qui touchent le toit, nous sommes en procès avec les propriétaires depuis maintenant six ans. Alors que le procès évolue en leur défaveur, nos propriétaires essayent de nous avoir à l'usure, en repoussant les échéances et en tentant de nous couler financièrement avant l'issue du procès", explique Olivier, à la recherche de 150 000 euros, montant des frais de justice engagés. Pour que l'histoire continue, une cagnotte en ligne a été ouverte. Beaux Joueurs, les musiciens se mobilisent en donnant des concerts de soutien :
- le 16 octobre (à partir de 16h) pour un plateau jazz autour du violoniste Daniel John Martin
- le 23 octobre (à partir de 16h) avec Laurent Cokelaere et Jimi Drouillard aux manettes pour une journée soul-blues-rock.
Venez nombreux également au concert d'anniversaire des Petits Joueurs le 30 octobre pour fêter ses huit années d'existence et celles à venir !
59, rue de Mouzaïa 75019 Paris / www.auxpetitsjoueurs.com