Samba de Rosa

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A propos

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Verioca (chant, cavaquinho)
Camila Costa (chant, guitare)
Ana Guanabara (chant, tantan)
Aurélie Tyszblat (chant, pandeiro)
Marina Uehara (tamborim, caisse claire, surdo)
Emilia Chamone (pandeiro, congas)

Une rose nouvelle s’épanouit au cœur de la Roseraie. Samba de Rosa - jeu de mot sur une des formes de la samba - rassemble six artistes franco-brésiliennes. Sur une couronne de rythmes chatoyants, leurs harmonies vocales exhalent les parfums entraînants d’une samba universelle.

Les racines de la samba se perdent dans les forêts d’Afrique équatoriale. Dès le XVIe siècle, afin de développer les plantations sucrières sur leurs terres du Brésil, les colons portugais importent des esclaves. Partis de leurs comptoirs des côtes de l’actuel Angola, les bateaux déportent des cargaisons humaines issues des peuples Kongo. L’atroce dénuement auquel les contraint la condition servile n’aura jamais raison de leur culture profonde. Elle va renaître dans les rythmes et la musique accompagnant le candomblé, religion fusionnant animisme et christianisme.

Originaire de Bahia, la « samba de roda » est une danse exécutée pour le plaisir après la cérémonie du candomblé. Des couples de danseurs se succèdent au milieu de la ronde (roda), les musiciens accompagnant les chants, à teneur poétique, sur les mêmes instruments : surdo (grosse caisse), tantan (tambour medium), repique (tambour ténor), pandeiro (tambourins à cymbalettes), cuica (tambour à friction d'origine bantoue), etc. Aujourd’hui devenue un genre à part entière, avec ses nombreuses variantes (partido-alto, samba de breque, samba-canção, gafieira, pagode, samba-funk, samba-rock, etc.), la samba essaime sur toute la planète.

Les six artistes qui constituent Samba de Rosa sont follement éprises de ce battement du cœur de l’âme brésilienne. Elles se rencontrent à Paris. Quatre sont brésiliennes : Ana et Camila, deux explosives Cariocas, Emilia venue du Minas Gerais et Marina de São Paolo. Deux sont françaises : Aurélie et Verioca, qui se produisent aussi en duo. Unies dans l’harmonie des gestes et des voix, elles déclenchent la danse et dessinent toutes les couleurs de la samba.

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