Sur son fil musical suspendu au-dessus du chaos, DIRTSA chemine en équilibre telle une funambule. Un regard acéré sur le monde, la foi en sa bonne étoile, un talent indéniable et la volonté de s'imposer en tant qu'outsider sont sans doute les principaux ingrédients du succès de la jeune DIRTSA.

Du haut de ses 24 ans, cette toulousaine d'origine camerounaise est une âme éveillée, consciente de son époque et capable de se saisir de la brutalité du quotidien pour la transformer en une prose lyrique et percutante.

Combinant avec agilité la richesse de sa double culture avec ses influences anglo-saxonnes, son univers musical se situe entre Hip-hop Lo-Fi, Soul/R&B et Afrotrap. La voix de DIRTSA se fait aérienne et caressante lorsqu'elle est mélodique, puis son ton devient dur et circonspect lorsqu'elle rappe. Un florilège d'émotions que l'on retrouve dans sa plume qui évoque tour à tour le spleen, les espoirs, la résilience et la soif d'absolu. Ce dernier élément est le thème central de son premier EP dont la sortie est prévue en septembre 2021. Nommé ALETHEIA´S CALLING en référence à l'esprit de la vérité dans la mythologie Grecque, qui selon Platon est la « disposition qui permet l’affirmation et la négation », ce projet musical est un parcours initiatique et philosophique dont la destination finale serait la découverte de la lumière authentique, celle que l'on trouve en sortant de la caverne des illusions.
Son talent s'exporte déjà hors des frontières, puisqu'elle vient d'être signée en distribution par les Américains de Symphonic (Solange, Steel Pulse...) et en édition par les Anglais de Cutcraft (Chet Faker, Izzy Bizu, BIA...).

Loin du Rap bling-bling, DIRTSA brille par son esprit. C'est sans doute cette lueur singulière qui l'a propulsée en tant que lauréate 2021 du prix Pernod Ricard Live Music et qui attire l'attention des meilleurs programmations hexagonales, des Francofolies de la Rochelle au Cabaret Sauvage, en passant par le FreeMusic Festival ou le MaMA Festival.

Photo © Marwan Belaid